Saviez-vous que…
Les Services à la vie étudiante proposent des outils et des ressources pour la dépendance
Trucs et astuces
Deux études récentes menées par le département de communication sociale et publique de l’UQAM démontrent que la consommation générale de drogues et de tabac est à la baisse, mais que le détournement de médicaments prescrits (ou non) augmente de façon phénoménale en Amérique du Nord.
L’étude a permis d’illustrer que les jeunes choisissent les médicaments à cause de leur accès plus facile et sécuritaire. L’objectif de ceux qui ont opté pour cette solution est d’obtenir un maximum d’effets avec un minimum de risques et d’inconvénients.
Dans ces études, on mentionne que les exigences de maîtrise de soi et de performance, ainsi que le culte du corps très marqué dans notre société, semblent inciter à la consommation généralisée des médicaments.
Selon La Presse, le nombre de Québécois cloués à un lit d’hôpital parce que leur consommation de cannabis a très mal tourné explose d’année en année.
En 2014, 628 Québécois (soit une douzaine de consommateurs chaque semaine) se sont retrouvés cloués à un lit d’hôpital pour la seule raison qu’ils avaient consommé du cannabis. C’est quatre fois plus qu’il y a 10 ans, alors que 128 personnes avaient vécu la même chose. Et 20 fois plus qu’il y a 20 ans, alors qu’on avait compté 30 cas.
Leur séjour moyen: 10 jours, ce qui témoigne de la gravité de leur état. Dans la grande majorité des cas, il s’agit d’hommes ayant de 18 à 25 ans et bon nombre d’entre eux fument à outrance.
La marijuana et la mémoire ne font pas une bonne paire. Une nouvelle étude de l’université américaine Northwestern suggère que les adolescents qui ont fumé de la marijuana tous les jours pendant trois ans présentaient une structure cérébrale anormale en lien à la mémoire de travail et performaient moins bien lors de tests de mémoire. Outre l’altération de la mémoire, l’usage de la marijuana rend les gens plus sensibles à une condition médicale nouvellement appelée syndrome d’amotivation (perte d’ambition). Chez ceux qui ont fumé du cannabis pendant une longue période ou ont commencé à un jeune âge, les chercheurs ont trouvé des quantités réduites d’un élément chimique du cerveau lié à la motivation et l’ambition.