Saviez-vous que…
- Le Centre sportif offre plus de 120 heures d’activités gratuites chaque semaine lors des sessions d’automne et d’hiver
- La salle d’entraînement du Centre sportif est ouverte 7 jours sur 7
- Plus d’une trentaine d’activités sont offertes à la piscine du Centre sportif, dont plusieurs pour les non-nageurs
- L’un des plus hauts murs d’escalade intérieure (14 mètres) se trouve au Centre sportif
Trucs et astuces
Si vous croyez que les exercices de renforcement musculaire comme la planche abdominale vous permettront de perdre du poids, détrompez-vous !
Selon une étude réalisée par l’Université de l’Illinois, les séries d’exercices pour les abdominaux vous permettraient de renforcir votre tronc (incluant les muscles stabilisateurs), sans pour autant vous permettre de perdre du poids.
L’étude a observé plusieurs volontaires effectuant 7 exercices de renforcement musculaire, 5 fois par semaine pendant 6 semaines. En compilant les résultats, on a constaté que tous les sujets avaient des abdominaux beaucoup plus fermes sans pour autant avoir perdu de poids.
On explique ces résultats par le fait que pour perdre du poids, tous les groupes musculaires du corps doivent être sollicités, permettant alors au métabolisme de s’activer et de «brûler» un plus grand nombre de calories.
Saviez-vous qu’être assis pendant une longue période de temps ralentit considérablement notre métabolisme? Lorsque nos muscles, en particulier certains muscles des jambes, sont immobiles, la circulation ralentit. À ce moment, nous utilisons moins le sucre dans notre sang et brûlons moins de matières grasses, ce qui augmente notre risque de maladie cardiaque et de diabète.
Des études récentes le confirment. Indépendamment d’autres facteurs tels que le poids, le régime alimentaire et l’activité physique, être sédentaire a une incidence négative sur la santé. Par exemple, une étude réalisée sur 12 ans auprès de 17 000 adultes canadiens a montré que ceux qui passaient la majeure partie de leur temps assis avaient 50 % plus de risque de mourir pendant le suivi que ceux qui passaient le moins de temps assis, nonobstant l’âge, le tabagisme et les niveaux d’activité physique.
Pour compenser vos moments assis, faites vos commissions à pied ou à vélo, privilégiez les escaliers à l’ascenseur et planifiez une courte marche sur l’heure du lunch.
La récupération (immersion dans un bain glacé, port de vêtements de compression, ingestion de composés antiinflammatoires, etc.) constitue un arrêt obligé pour améliorer ses performances. C’est après un repos que l’organisme humain devient plus fort et plus vigoureux. Négliger la récupération ou même l’omettre empêche le corps de s’adapter au stress de l’entrainement.
Toutefois, dans quelques cas, moins de récupération sportive serait plus bénéfique. C’est qu’à trop vouloir intervenir sur le cours naturel de la récupération, on peut carrément lui nuire.
Dans les dernières années, plusieurs études ont démontré l’interférence de divers moyens de récupération avec le processus d’adaptation à l’entrainement. En 2006, des chercheurs japonais ont rapporté que des sujets qui prenaient un bain glacé après leur entrainement obtenaient moins de gains en force que d’autres qui en étaient dispensés.
Jonathan Tremblay, professeur adjoint au Département de kinésiologie de l’Université de Montréal, explique tout dépend du but visé. « Si tu es dans un moment de l’année où tu cherches à maximiser tes adaptations à l’entrainement, peut-être est-il plus judicieux de se contenter du strict minimum en matière de récupération. Par contre, poursuit-il, si ton but c’est de connaître les meilleures performances possible en compétition, il vaut mieux mettre le paquet sur la récupération pour réduire ta fatigue. »
La Presse explique ce qu’il faut savoir lorsqu’on court à l’extérieur en hiver.
Couches de base et intermédiaire : les deux premières couches, de base et intermédiaire, doivent être ajustées au corps, laisser circuler l’air et être adaptées à l’intensité de l’effort du coureur.
Vêtements : Une fois à l’extérieur, si le coureur n’a pas froid avant de commencer son entraînement, c’est que son vêtement n’est pas adapté à la température du moment. Inévitablement, à l’effort, il aura trop chaud. Le mieux? Prendre un manteau coupe-vent le plus léger possible et plutôt travailler avec les couches inférieures.
Souliers : des souliers à crampons, des chaussures en Gore-Tex (une membrane imperméable et coupe-vent), ou encore des chaussures quatre saisons et ventilées, qui nécessitent de bonnes chaussettes.
Mains et tête : on peut commencer la course avec des gants que l’on recouvre de mitaines, une tuque et une cagoule, que l’on porte en combinaison. À l’effort, quand la chaleur corporelle prend le dessus sur le froid, le coureur peut retirer une couche.
Au risque de décevoir les petites natures, « la réponse est oui, indique le Dr Éric Renaud, professeur adjoint de clinique à la faculté de médecine de l’Université de Montréal. Mais en médecine, comme partout ailleurs, la loi du gros bon sens s’applique. Si on souffre de symptômes grippaux avec fièvre, on devrait s’abstenir. Et si on est dans la période contagieuse, on devrait éviter les contacts avec les autres ».
On peut, par contre, jogger tranquillement si on souffre d’un simple rhume, sans fièvre. « Si c’est le début d’une infection virale, l’activité physique peut être une bonne chose puisqu’elle permet de drainer le liquide de congestion nasale et sinusale », estime Blaise Dubois, physiothérapeute et président-fondateur de la Clinique du coureur.
Il possible de courir lorsqu’on a de l’écoulement nasal et des maux de gorge, mais c’est déconseillé lorsqu’on fait de la fièvre, souffre de douleurs musculaires ou de diarrhée.
Compter ses pas est devenu bien plus facile ces derniers temps avec les bracelets connectés et les smartphones. Voici pour qui et pourquoi les compteurs de pas présentent un vrai intérêt.
Marcher tous les jours est une très bonne idée. Les autorités de santé recommandent une activité physique régulière afin de prévenir de nombreuses pathologies comme le surpoids, le diabète, les maladies respiratoires et cardio-vasculaires, etc.
La Haute autorité de santé française (HAS) préconise 30 minutes de marche par jour. Si vous marchez à un rythme modéré (lentement) cela représente environ 2 Km et 2 500 pas. L’OMS (Organisation mondiale de la santé) ne recommande pas directement un nombre de pas par jour, mais évoque 150 à 300 minutes d’activité physique modérée par semaine, ce qui correspond aux recommandations de la HAS.
Votre compteur de pas sert aussi à vous fixer des challenges et à vous booster!
C’est ce qu’affirment des chercheurs européens – qui préviennent du même souffle qu’une hausse légère du niveau d’activité physique pourrait avoir un impact marqué sur la santé.
Vingt minutes de marche vigoureuse chaque jour pourraient ainsi suffire à réduire le risque de mort prématurée.
La sédentarité est systématiquement associée à des problèmes comme la maladie cardiaque ou le cancer, ainsi qu’à une augmentation du risque de mort prématurée.
Les chercheurs ont étudié pendant 12 ans quelque 334 000 hommes et femmes provenant de partout en Europe. Ils ont constaté que la plus importante différence au chapitre de la mort prématurée existait entre les participants jugés inactifs ou modérément inactifs. Environ le quart des sujets étaient complètement inactifs, puisqu’ils occupaient un emploi sédentaire et ne pratiquaient aucune activité récréative.